MARC-ANDRÉ LE TOURNEUX, photographe

PORT VILA, Vanuatu

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Note Météorologique:

Tellement chaud, lourd et accablant depuis plusieurs jours. Moite et collant du soir au matin.

Note Photographique:

Lumière extrême, difficile à contrôler. Shooter pour les hautes sans perdre les basses l’écart est géant. Sous exposition impérative. Un excellent exercice technique.

 

 

 

Une réflexion au sujet de “PORT VILA, Vanuatu

  1. Hélène Fournier

    Très cher Marc-André, voilà ce que tes photos et tes commentaires ont fait surgir du néant. Cela m’a amusée, ce qui n’est pas peu. Plutôt le contraire! Bisous rafraîchissants à tous les deux.

    Je cherche l’ombre, quelques nuages réconfortants, un autobus dont la carrosserie féline et le sourire de son propriétaire atténueront durant quelques minutes l’infernale torpeur qui me secoue. J’ai soif, soif d’ombre multiple, soif que tout cesse, soif d’être ailleurs. Me dire que j’y suis. L’ailleurs, j’y ai rêvé jusqu’à plus soif, j’en ai esquissé ses parcours les plus baroques, je l’ai choisi. Rien n’y fait. Je cherche l’ombre. J’en ai marre, marre de la moiteur, marre de cette eau qui me colle à la peau, qui s’insinue jusque dans mes pensées, qui les chavire, les liquéfie. Je ne suis que cette eau et cette moiteur affreuse et intrusive. Sang et eau confondus. Je ne m’appartiens plus. Je ne suis que sensations diffuses et chaotiques. Esclave de mon corps tourmenté. Le doigt sur la gâchette malgré tout. Opposer une résistance. Photographier toujours et malgré cet état amniotique. En refuser la régression, la chute vers le néant. Avancer vers le sourire de l’homme au chat comme vers une main tendue pour me sortir de l’engourdissement. L’en remercier. Un homme est sauvé de son ombre.

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