Rebonjour blog, long time no see. Ai cessé d’écrire durant quelques jours, freinée par ma peur d’être inintéressante. N’ayant peu ou pas de commentaires, je suis tombée dans un état de désarroi et de déroute. Je me reprends aujourd’hui comme pour en freiner la dégringolade. Cette fois-ci, je me suis laissée absorber par le poids de la ville.Baudelaire se plaisait à dire qu’il n’est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude et que jouir de la foule est un art. Il ajoutait même que le promeneur solitaire et pensif tire une singulière ivresse de cette universelle communion. Ce que je peux non seulement comprendre mais épouser en d’autres temps. Ce qui ne sera pas le cas ici. Cet après-midi, la ville me semblait étouffante malgré son ciel bleu et un soleil à vous donner le goût d’en jouir. Alors j’ai voulu, dans le texte qui suit, explorer cet autre aspect. Ne m’en tenez pas rigueur…
Une ville qui vous enserre ,qui vous interpelle à qui mieux mieux. Une ville qui babille sans cesse et à qui l’on demande de se taire. Une ville qui veut s’accrocher à votre bras comme le ferait un amant trop possessif et qui vous étouffe sous ses beaux discours. Une ville,comme toutes les grandes villes de ce monde, qui vous empêche de respirer , comme une robe devenue trop petite avec les ans. On a beau en découdre quelques fils et reprendre une couture ou deux. Rien n’y fait. Elle vous emprisonne dans ses griffes urbaines. Vous avez beau l’étirer de gauche à droite et de haut en bas. Elle est tout simplement devenue une taille trop petite pour contenir tous vos rêves de grandeur. Une étoffe de satin qui vous empêche de valser là autour de sa fontaine, Or, à quoi sert une fontaine, si ce n’est pour y danser jusqu’à l’aube de vos déchirures .Il n’y a pas de place ici pour tous les Ovide Plouffe du monde entier nous dirait Denys Arcand. Une ville qui vous gruge jusqu’à l’os de votre cheville et qui se moque éperdument de votre talon d’Achille. Une ville qui vous empêche de faire cavalier seul.
Trop de monde tout le temps. Vouloir avoir un espace à soi sans rien enlever à personne, le chercher inlassablement .Parcourir jusqu’à ses flancs montagneux pour y dénicher un lieu où le regard se dépose en toute quiétude. Chercher le silence comme on recherche l’ombre bienfaisante d’un chêne. s’y asseoir quelques minutes, le temps comme disait Lamartine de suspendre son vol. Telle est ma quête!
Hélène, ressaisis toi. Tes commentaires illustrent idéalement les images de Marc André. Si nous sommes si discrets dans nos réactions c’est parce que nos propos seraient bien fades pour qualifier tes superbes textes.
Cher Laurent que je ne connais que de nom, je prends à l’instant et par hasard, comme en flannant , l’air de ne pas y toucher ou presque. Bref , dans un moment de vague à l’âme, je suis allée revoir le blog de Marc-André. Me sens en manque. Au cinéma on me montrerait déambulant, la tête en l’air mais le regard inquiet, tournant la tête de gauche à droite pour vérifier si quelqu’un m’observe, les deux mains dans le dos, et sifflotant un air d’été si léger, si léger et puis hop je disparaîtrais entre deux blocs d’appartements, Ici c’est la tête dans le blog que je m’évanouis… Alors très cher Laurent que je ne connais que de nom, imagine qu’elle ne fut pas ma surprise en ce mercredi 12 que de lire enfin une réponse à mes missives. Moi qui ai tant lancé des bouteilles à la mer , je n’espérais plus de réponse. Alors merci, merci beaucoup. Ton commentaire est venu cogner à la porte de mon cœur.
Hélène, je te présente Laurent, un (très) jeune retraité de Nouméa, Nouvelle Calédonie. Après une carrière bien remplie comme météorologue, Laurent s’adonne aujourd’hui à sa passion; voler. Une sorte de « St-Exupéry-syndrome » :-). Il est un expert du parapente et il ne manque jamais une occasion de piloter. C’est lui qui nous a sorti du pétrin lors de notre petite aventure « démerdez-vous-pour-rattraper-le-bateau ». Un très chic type devenu un ami.
Laurent je te présente Hélène, une très bonne amie de longue date, habitant Trois-Rivières, une ville le long du St-Laurent entre Montréal et Québec. Hélène est professeure de littérature, auteure, narratrice, férue de théâtre et d’une sensibilité extrême pour tout ce qui touche l’approche artistique sur cette planète.
Nouméa est à 14,149 kilomètres de Trois-Rivières (à vol d’oiseau Laurent) avec un décalage horaire de 16h. C’est vraiment loin, loin, loin… Mais, encore une fois, Internet, fidèle à son poste, est là pour concrétiser l’adage: le monde est petit !
Marc-André
tes photos sont magnifique elles me donnent le gout de voyager!!!!!
Rebonjour blog, long time no see. Ai cessé d’écrire durant quelques jours, freinée par ma peur d’être inintéressante. N’ayant peu ou pas de commentaires, je suis tombée dans un état de désarroi et de déroute. Je me reprends aujourd’hui comme pour en freiner la dégringolade. Cette fois-ci, je me suis laissée absorber par le poids de la ville.Baudelaire se plaisait à dire qu’il n’est pas donné à chacun de prendre un bain de multitude et que jouir de la foule est un art. Il ajoutait même que le promeneur solitaire et pensif tire une singulière ivresse de cette universelle communion. Ce que je peux non seulement comprendre mais épouser en d’autres temps. Ce qui ne sera pas le cas ici. Cet après-midi, la ville me semblait étouffante malgré son ciel bleu et un soleil à vous donner le goût d’en jouir. Alors j’ai voulu, dans le texte qui suit, explorer cet autre aspect. Ne m’en tenez pas rigueur…
Une ville qui vous enserre ,qui vous interpelle à qui mieux mieux. Une ville qui babille sans cesse et à qui l’on demande de se taire. Une ville qui veut s’accrocher à votre bras comme le ferait un amant trop possessif et qui vous étouffe sous ses beaux discours. Une ville,comme toutes les grandes villes de ce monde, qui vous empêche de respirer , comme une robe devenue trop petite avec les ans. On a beau en découdre quelques fils et reprendre une couture ou deux. Rien n’y fait. Elle vous emprisonne dans ses griffes urbaines. Vous avez beau l’étirer de gauche à droite et de haut en bas. Elle est tout simplement devenue une taille trop petite pour contenir tous vos rêves de grandeur. Une étoffe de satin qui vous empêche de valser là autour de sa fontaine, Or, à quoi sert une fontaine, si ce n’est pour y danser jusqu’à l’aube de vos déchirures .Il n’y a pas de place ici pour tous les Ovide Plouffe du monde entier nous dirait Denys Arcand. Une ville qui vous gruge jusqu’à l’os de votre cheville et qui se moque éperdument de votre talon d’Achille. Une ville qui vous empêche de faire cavalier seul.
Trop de monde tout le temps. Vouloir avoir un espace à soi sans rien enlever à personne, le chercher inlassablement .Parcourir jusqu’à ses flancs montagneux pour y dénicher un lieu où le regard se dépose en toute quiétude. Chercher le silence comme on recherche l’ombre bienfaisante d’un chêne. s’y asseoir quelques minutes, le temps comme disait Lamartine de suspendre son vol. Telle est ma quête!
Hélène, ressaisis toi. Tes commentaires illustrent idéalement les images de Marc André. Si nous sommes si discrets dans nos réactions c’est parce que nos propos seraient bien fades pour qualifier tes superbes textes.
Cher Laurent que je ne connais que de nom, je prends à l’instant et par hasard, comme en flannant , l’air de ne pas y toucher ou presque. Bref , dans un moment de vague à l’âme, je suis allée revoir le blog de Marc-André. Me sens en manque. Au cinéma on me montrerait déambulant, la tête en l’air mais le regard inquiet, tournant la tête de gauche à droite pour vérifier si quelqu’un m’observe, les deux mains dans le dos, et sifflotant un air d’été si léger, si léger et puis hop je disparaîtrais entre deux blocs d’appartements, Ici c’est la tête dans le blog que je m’évanouis… Alors très cher Laurent que je ne connais que de nom, imagine qu’elle ne fut pas ma surprise en ce mercredi 12 que de lire enfin une réponse à mes missives. Moi qui ai tant lancé des bouteilles à la mer , je n’espérais plus de réponse. Alors merci, merci beaucoup. Ton commentaire est venu cogner à la porte de mon cœur.
Quel bonheur de vous retrouver ici mes amis !
Hélène, je te présente Laurent, un (très) jeune retraité de Nouméa, Nouvelle Calédonie. Après une carrière bien remplie comme météorologue, Laurent s’adonne aujourd’hui à sa passion; voler. Une sorte de « St-Exupéry-syndrome » :-). Il est un expert du parapente et il ne manque jamais une occasion de piloter. C’est lui qui nous a sorti du pétrin lors de notre petite aventure « démerdez-vous-pour-rattraper-le-bateau ». Un très chic type devenu un ami.
Laurent je te présente Hélène, une très bonne amie de longue date, habitant Trois-Rivières, une ville le long du St-Laurent entre Montréal et Québec. Hélène est professeure de littérature, auteure, narratrice, férue de théâtre et d’une sensibilité extrême pour tout ce qui touche l’approche artistique sur cette planète.
Nouméa est à 14,149 kilomètres de Trois-Rivières (à vol d’oiseau Laurent) avec un décalage horaire de 16h. C’est vraiment loin, loin, loin… Mais, encore une fois, Internet, fidèle à son poste, est là pour concrétiser l’adage: le monde est petit !
Marc-André